Cover of Jean-Marie Adam: Rwanda 1994 - Dieu est bon

Jean-Marie Adam Rwanda 1994 - Dieu est bon

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2015

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978-2-87413-245-2

2-87413-245-4

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Alors que tout espoir semble perdu, le jeune Rwandais Dieudonne lutte encore pour sa survie... La lune jette un voile sur le drame qui s'est abattu sur le pays. Elle s'applique a etendre son linceul blafard, partout ou la folie des hommes a sevi. Le defi est immense, mais sa patience a elle est sans bornes.Prostre dans cette fosse commune, le jeune garcon attend. Il percoit le bourdonnement de dizaines de mouches qui s'affairent au-dessus de lui. Depuis son reveil, un relent putride a envahi le trou. Il ne fait qu'amplifier. Dieudonne reconnait l'odeur des charniers qu'il a croises maintes fois lors de sa fuite avec les siens. Il ferme les yeux, il se pince le nez et respire par sa bouche assechee. Lorsqu'il rouvre les yeux, c'est pour constater que sa seconde journee dans sa prison va prendre fin. Un roman poignant sur les exactions perpetrees au Rwanda A PROPOS DE L'AUTEURKine-osteopathe installe dans la vallee de l'Ourthe, Jean-Marie Adam est l'auteur, avec le Padre Quertemont, de Adoption, une famille dans la tourmente , dans lequel il revele sa passion pour l'Afrique ou il passe ses vacances pour venir en aide aux plus demunis. L'auteur compte aujourd'hui plusieurs romans a son actif, dont Coulent la riviere et les jours heureux .CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE- "Voila une terrible histoire, a la fois horrible et magnifique, qui se lit d'une traite." - Joseph Bodson, AREAW EXTRAIT- Mama Milimo, raconte-moi l'histoire de la poule et de ses trois poussins .Dieudonne se souvient et sourit. Sa grand-mere l'asseyait sur ses genoux :- Tu n'en preferes pas une autre ?- Non, grand-mere, c'est celle-la que je veux.L'enfant prenait place, blotti contre la vieille Milimo :- C'etait au temps ou les serpents etaient legion dans tous les villages. J'etais jeune alors, je me souviens que, presque tous les jours, on entendait dire qu'un enfant, un papa ou une maman avait ete mordus et etaient morts dans de grandes souffrances. Il en existe encore aujourd'hui, mais beaucoup moins heureusement. Conscientes du danger, les mamans mettaient en garde leurs petits.A cet instant de l'histoire, Dieudonne intervenait toujours :- Ils etaient comment, les serpents ?- Il en existait de plusieurs sortes, mais ceux qu'on craignait le plus, etaient de couleur verte, comme les bananiers. De taille moyenne, ils s'introduisaient dans les poulaillers pour gober les oeufs et les poussins. Ils les avalaient tout ronds et s'endormaient en les digerant. Parfois meme, ils entraient dans les maisons et semaient la desolation. Nous vivions la plupart du temps avec mes petites soeurs et mes petits freres dans la cour devant la maison de nos parents. Ils possedaient un coq et quatre poules. Nous mangions les oeufs et, parfois, aux grandes occasions, maman sacrifiait une poule, ou le coq. C'etait la fete alors. On rognait les os, on les cassait avec nos dents pour en sucer la moelle.

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